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Il existe plusieurs formes d’attaques en Aïkido, les saisies, quelles
soient directement exercées sur le corps ou bien qu’elles visent à
agripper le kimono, constituent une catégorie particulière d’attaque.

 

Au même titre que les frappes, elles ont pour fonction de mettre le
partenaire en difficulté, le gêner dans ses déplacements, le fixer
momentanément afin d’ajuster une attaque frappée, ou encore le
déséquilibrer dans le but de le contrôler. 

 

 

Le sens de la saisie 

_Par Arnaud Waltz 

Si l’enseignement de l’Aïkido privilégie l’entrée dans la pratique par les saisies c’est de toute évidence pour des raisons pédagogiques. En effet, la saisie permet de donner du temps à uké et tori pour réaliser l’enchaînement d’actions nécessaire à la réalisation de la technique. Les deux protagonistes ne sont pas brutalement plongés dans l’urgence de la situation d’attaque mais entrent progressivement dans l’exploration de l’espace du partenaire. Ainsi il est possible de prendre des informations sur les placements du partenaire et en retour sur sa propre capacité à se déplacer et se placer. 

Par la suite, une fois les problèmes de déplacement partiellement réglées, la saisie nous renseigne sur l’état de tension de notre partenaire. Le contact ainsi établi laisse passer des signaux aux quels nous devons nous adapter avec parfois plus ou moins de facilité. Si mon partenaire entre en contact brutalement, il se peut que je sois pris par cette sensation et que je réagisse sur le même registre, au contraire si sa saisie me rassure, je lui renvoie toute la quiétude que j’éprouve à son contact. 

Au cours de la pratique, tout en s’automatisant, la saisie ouvre un champ de possible dans le monde de la sensation et progressivement il devient évident qu’on ne prend plus simplement le poignet ou le kimono mais bien l’ensemble du corps de tori et qu’en retour on sait précisément où et comment se situer dans le tourbillon du tai sabaki. 

 

Enfin, à un stade dit supérieur, la saisie contient en elle toutes les formes d’attaques. Que ce soit les coupes au ken ou les frappes au jo ainsi que les atémis, toutes viennent de la saisie et retournent vers elle. 

La correspondance est facile à montrer entre tsuki et kataté dori ou bien entre ai hammi kataté dori et shomen uchi ou encore entre kata dori et yokomen uchi. Certaines saisies commencent comme un atémi puis s’adoucissent pour envelopper le corps, d’autres s’apparentent à des coupes qui au moment du contact se métamorphosent et au lieu de séparer, relie. 

 

Il est alors question de frapper comme on saisie et de saisir comme on frappe, les sensations s’inversent et se contaminent l’une et l’autre. Ce qui était séparé, différencié, identifié s’évanouie dans une forme globale ou se réalise la relation aiki. 

Le débutant noyé dans la multiplicité des formes cherche à mettre un peu d’ordre et pour se faire, les catégories sont bien utiles. Mais au fur et à mesure que le temps passe, il devient possible d’entrevoir qu’en fin de compte les choses ne sont pas si différentes qu’elles y paraissent et que la multiplicité des formes s’unifie dans une même recherche de sensation. 

 

 

La saisie permet donc de faciliter l’apprentissage des techniques et d’entrer progressivement dans la notion de martialité », mais ne vous y trompez pas ce n’est pas une attaque mineure, elle contient en elle tout l’Aïkido et s’il est bon de débuter la pratique par kataté dori kokyu nagé il est tout aussi bon de la poursuivre par la même forme. 

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