Compte-rendu des 3 Stages
"l’enseignement de l’Aïkido aux enfants"
Au cours des trois rencontres que nous avons organisées cette saison, nous avons abordé successivement les thèmes suivants :
- construction de la technique,
- la distance
- la non opposition.
Pour chacune de ces interventions, nous avons suivi le même protocole.
L’ensemble des participants ce sont réunis le matin pour concevoir collectivement le contenu du stage. Il s’agissait pour les enseignants, assistants, parents d’élèves pratiquant l’Aïkido et enfants présents d’échanger sur la thématique du cours pour ensuite construire des situations d’apprentissage et concevoir leur enchaînement.
Quelque soit son grade et/ou sa fonction au sein de son club, chaque participant à cette phase de réflexion et de conception est intervenu activement dans l’élaboration du stage.
L’après-midi consacrée au stage proprement dit a permis aux enfants, aux assistants et aux enseignants de différents clubs de la région parisienne de se rencontrer.
Le module 1 traitant la question de la construction de la technique s’est déroulé au club de Puiseux-en-France. Il apparaît clairement que la co-animation par différents intervenants permet de maintenir l’attention des enfants en alerte sur toute la durée du stage.
La distance était le thème du module 2 qui s’est déroulé au club d’Aubervilliers. (voir l'article sur ce stage) Nous avons rencontrés des problèmes au cours de la mise en œuvre de l’après midi avec les enfants. L’hétérogénéité du public (différences de ressources et de capacités entre les classes d’âges) nous a conduit à procéder à des modifications du contenu du stage in situ. L’adaptation aux caractéristiques des élèves est une constante de l’enseignement de l’Aïkido aux enfants.
La co-animation s’avère être d’une grande efficacité pour répondre au problème de l’hétérogénéité.
De retour à Puiseux-en-France pour le module 3, nous avons choisi de travailler le principe de non opposition. Le fait d’avoir, le matin, invité des enfants à participer à la conception du stage nous a permis de tester la validité de nos choix didactiques. A la suite de cette expérience, il apparaît très clairement qu’une réflexion sur l’enseignement de l’Aïkido aux enfants ne peut faire l’économie de leur participation active. Dans le prolongement de cette remarque nous pouvons émettre le souhait que les formations d’enseignants s’appuient sur la présence d’élèves réels plutôt que sur l’évocation théorique d’élèves imaginaires.