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Rencontres

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Compte rendu

du Stage enfants du 25 janvier 2015

 

Le mot du président

 

Nous avons organisé le 25 janvier dernier un stage ouvert aux jeunes

pratiquants d’Aïkido. Un groupe de 50 jeunes répartis sur trois

tranches d’âges (6-9 ans, 10-12 ans et des adolescents) a eu la chance

de participer à une rencontre originale. 

 

Trois enseignants, spécialistes de l’Aïkido jeune, sont intervenus sur

un travail en atelier qui avait pour ambition de montrer comment il

était possible, à partir d’un contenu de formation commun,

de proposer des contenus d’enseignement adaptés aux caractéristiques

des élèves regroupés par tranches d’âges.

 

Cette manifestation est l’œuvre des trois enseignants qui ont accepté de travailler en coopération aussi bien dans la conception que dans la mis en œuvre de l’intervention proprement dite. La réussite de cette rencontre leur revient totalement ainsi qu’à l’ensemble des assistants et parents d’élèves qui l’ont rendu possible.

 

L’association « Aïkido échange & controverse » est heureuse d’avoir contribué à l’organisation de cet échange de pratique. Et en attendant de nouvelles rencontres toutes aussi stimulantes, j’invite celles et ceux qui n’ont pas eu la chance de vivre ce stage en direct d’en retrouver la trace dans les lignes qui suivent.

 

 

 

 

 

 

 

Un premier temps de conception de l’intervention

 

Nous avons organisé un stage enfants le 25 janvier 2015 portant sur la thématique suivante :
« l’adaptation des contenus d’enseignement en fonction des classes d’âges ». 

 

Trois enseignants, Fabrice, Khalid et Bruno, ont accepté notre proposition de co-animer une intervention de deux heures.

 

Il s’agissait, pour nos trois spécialistes de l’enseignement de l’Aïkido aux publics jeunes, de proposer un contenu pédagogique adapté à trois classes d’âges différents , les enfants de 6-9 ans, les enfants de 10-12 ans, et les adolescents.

 

Nous nous sommes rencontrés, organisateurs et intervenants, afin de concevoir les contenus du stage et de planifier les interventions de chacun, enseignants et assistants. Une organisation en atelier a été retenue. Elle permet, dans un temps commun et un dojo unique, de faire travailler ces trois classes d’âges sur des contenus identiques et à tour de rôle avec des méthodes adaptées à leurs caractéristiques motrices et cognitives. 

 

 

 

Curriculum de chaque enseignant

 

Khalid Tragha

 

Quand et ou avez vous débuter l'aikido?

En 1984 à l'université de Grenoble avec Guy Forestier.

 

Quels enseignants avez vous suivis?

de 1987 à aujourd'hui, je suis élève de Christian Tissier. 

 

Grade actuel ?

4éme dan

 

Formation en tant qu'enseignant. 

Ecole des cadres avec B Palmier, BEES 1 degré en 1997.

 

Ancienneté dans l'enseignement adultes et enfants : 

Bénévole de 1988 à 1997. Professionnelle depuis 1997.
Actuellement j'enseigne à l'Aïkido Club Perreuxien, l'Aïkido Club de Créteil et à la MJC Arche Guédon à Torcy. 

 

 

 

Bruno Egea

 

Quand et ou avez vous débuter l'aikido? 

En 1993 au club de Puiseux en France avec Pascal Dhollande

 

Quels enseignants avez vous suivis?

Louis Veillé 6éme dan 

 

Grade actuel?

4éme dan

 

Formation en tant qu'enseignant. 

École de cadres B Palmier, BF en 1996 CQP en 2011. 

 

Ancienneté dans l'enseignement adultes et enfants : 

en 1996 création de la section enfants, actuellement j'enseigne au Club de Puiseux en France. 

 

 

 

Fabrice Laquet

 

Quand et ou avez vous débuter l'aikido?

En 1982 au Club de Gagny avec René Guillet

 

Quels enseignants avez vous suivis?

Patrick Bénézi et Christian Tissier

 

Grade actuel? 

5éme dan

 

Formation en tant qu'enseignant

École de cadres B Palmier, monitorat fédéral en 1990, BEES 1en 1992, DEJEPS en 2010 

 

Ancienneté dans l'enseignement adultes et enfants : 

depuis 1990 à l'ASJC de Gagny, depuis plusieurs années en centre de loisirs à Champigny sur marne

 

 

Intervention proprement dite

 

Un premier bilan

 

A la suite de ce stage, nous avons procédé à un premier « bilan à chaud ». Nous avons questionné les enseignants, les jeunes et les parents présents pour recueillir leurs réactions sur ce qu’ils venaient de vivre ensemble.

 

Voir l'analyse didactique des interventions en ligne.

 

 

Du côté des enfants :

 

Les modes de groupement par tranche d’âges permet d’homogénéiser des niveaux de pratique (dans les clubs c’est surtout l’hétérogénéité des élèves qui prédomine) et les contenus adaptés à leur capacité de compréhension et de réalisation facilitent leurs apprentissages. 

 

Le stage est l’occasion de rencontrer des partenaires nouveaux avec lesquels ils peuvent échanger.

 

La découverte d’un nouvel environnement, pratiquer dans un autre dojo que celui dans lequel ils ont leurs habitudes leur fait un peu peur et dans le même temps les stimule.

 

Les formes ludiques proposées par les enseignants prennent en compte leur désir de jouer et d’apprendre dans le même temps.

 

Des propositions originales (comme l’étude du kata des 14 frappes au Jo) leur permettent de découvrir de nouvelles facettes de la pratique de l’Aïkido.

 

 

Du côté des enseignants :

 

Le travail en atelier représente pour les trois enseignants une expérience d’enseignement originale. Cependant, cette organisation est rendue possible grâce à la présence d’un encadrement d’adulte plus nombreux que dans un cours de club. La question est de savoir comment reproduire ce type d’organisation dans le quotidien du club.

 

Khalid, Fabrice et Bruno ont trouvé très attrayant le fait de travailler avec un public variable. En effet, ils doivent presque instantanément comprendre comment fonctionnent les élèves qu’ils découvrent pour la première fois. Pour des spécialistes de l’enseignement de l’Aïkido aux jeunes, cette nécessité de s’adapter, dans l’instant à un nouveau groupe, leur apparaît très stimulante. Sans doute que pour des enseignants débutants, cette situation semblerait plus difficile à contrôler.

 

L’intervention simultanée des trois enseignants sur chacun des ateliers juxtaposés dans le même dojo, crée et entretien une dynamique de groupe très porteuse aussi bien pour les élèves que pour eux-mêmes. Ils remarquent que les élèves confrontés à la nouveauté du contexte apparaissent plus attentifs qu’à l’accoutumé. L’aspect évènementiel du stage renforce aussi bien la motivation des élèves que celle des enseignants. 

 

Le fait de passer d’un atelier à l’autre toutes les 20 minutes, occasionne des mouvements d’élèves qui semblent les perturber un peu et complique, légèrement, la prise en main du groupe à chacun de ces changements. Il est proposé de modifier cette organisation en faisant se déplacer les enseignants d’un atelier à l’autre plutôt que les enfants.

 

Le temps de pratique de 20 minutes par atelier semble trop court pour permettre à tous les élèves d’apprendre (Nous traiterons cette question didactique au cours des entretiens d’auto-confrontation croisés que nous mènerons avec les trois intervenants et qui fera l’objet d’une prochaine publication).

 

 

Du côté des parents :

 

Pour les parents présents, ce type de rencontre permet une meilleure lisibilité de la pratique de leurs enfants. Ils ont la possibilité de prendre le temps de comprendre ce qui se passe sur un tatami. La dynamique de groupe et le climat de travail qui se dégage de l’organisation en atelier rendent la perception de la pratique plus attrayante pour le non spécialiste.

 

Les contenus proposés, adaptés aux possibilités des enfants dans le travail en atelier permettent aux parents de mieux percevoir la richesse des formes techniques et des possibilités de pratique que l’étude de l’Aïkido offre à leurs enfants.

 

Les parents découvrent qu’une activité physique non compétitive peut donner lieu à des rassemblements qui font exister la pratique à l’extérieur du club.

Ce que nous disent les parents : 

 

  • Pas de compétition. 

  • Un partenaire plus qu’un adversaire. 

  • L’échange avec l’autre, les autres. 

  • Un esprit qui coopère avec des codes intergénérationnels. 

  • Une réelle mixité de pratique. 

  • Une prise de conscience du corps, et une appréhension de la violence nouvelle. 

  • Une absence de combat. 

  • Une coopération collective avec des valeurs individuelles d’échange et de partage… 

 

Les mots sont clairs et démontrent une connaissance assez poussée des valeurs de la pratique de l’Aïkido. Une prise de conscience assez rapide de l’aspect ludique, en particulier des « armes ». 

Et toujours l’enfant qui fonctionne avec le collectif hors de toute compétition, où filles et garçons évoluent sans sectorisation. 

 

Des questions furent, également, posées sur l’information et la diffusion, finalement assez faible, de la pratique de l’Aïkido pour les jeunes. Une envie évidente de valorisation de L’Aïkido hors du dojo, « hors les murs » à l’école. Des questions sur l’évaluation des progrès de l’enfant et d’une communication transversale avec les parents, qui pourrait aboutir, qui sait, à une pratique, évènementielle, commune. Et encore bien d’autres choses… Dans tous les cas une envie d’être là, de regarder, de s’étonner, de partager, et comme certains parents nous le confièrent de « Commencer l’Aïkido ».

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